vendredi 24 décembre 2010

l’attente



j'attends comme une enfant, le moment
j'attends comme une femme, ta flamme
j'attends comme une poétesse, ta tendresse
et j'attends en un instant, de figer le temps

j'attends le temps d'un rêve
j'attends le temps d'un siège
j'attends et le temps crève
j'attends prise au piège

les mouvements se font lents
les désirs se font envoutement
la solitude se fait tourment
et mes feux se font gourmands

et j'attends l'a-temps
qui figera tous nos instants
comme une photographie noir et blanc
qui daterait d'une belle époque
que tout sert, que rien ne tronque
où les amoureux se planquent

j'attends qu'il fasse Beau
dans une laideur grisonnante
j'attends qu'il fasse chaud
dans des ardeurs en attente

plus j'avance, plus c'est une attente
souvent latente
parfois débordante
des jours fatigante
des heures désarmante

une femme qui attend
c'est comme un ballon rouge en temps de guerre
une légèreté dans un gros tas de poussière
des larmes et des cris étouffés par une poudre incendiaire

une femme qui attend
c'est un présent ou un imparfait
ce n'est jamais ponctuel c'est une durée
une éternité qui s'éternise et des journées en années ...

4 commentaires:

  1. Quand l'éternité devient un souffle d'oiseau, plus court qu'un clin d'oeil borgne, la caresse la plus tendre, le baiser le plus doux, l'orgasme le plus long, deviennent agonie!!!!
    Quand l'attente devient systole , battements de cils et pulsations, les pétales de l'espoir flétrissent!!!

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  2. @ Bouhraoua Nouiwa: et quand par hasard il m'arrive de lire vos commentaires j'exulte de plaisir :))

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  3. طال الرجاء في من وعد و خالف

    من بعد ما قلبي عشق و والف

    والعقل بسببها و منها تالف

    ناديت ما سمعتني

    لمتين فيها نرجى

    محروج متحرج كبر هراجي

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  4. @ azwaw: ne t'avise pas de ne pas souvent passer ... un texte qui se greffe sur un autre texte ...

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