C’que j’te livre, non rien de complexe, c’est juste mon texte, part 2
J’ai jamais eu de scrupules devant le monde ébahi chaque matin
Pourquoi j’me suis jamais trahi, jamais penser calculer c’qui m’arrive
Assommé à coup de rames, tant épuisé j’ai voulu toucher la rive
Jamais bradé ma rime seulement graver ma rage et mes tripes
Dans les plans à l’arrache au cœur d’une ambiance électrique
Survivre et rester à la page t’inquiètes pour moi
J’ai traversé un océan de fientes à la nage brisant la sclérose
J’vis à genoux, chanter mon amour pour toi sous l’ombre douce d’une terrasse à Vérone
J’écris mes poésies jusqu’à c’que la mort rappe mes atomes
Ou que mes feuilles brûlent sous le déluge de mille mégatonnes
Archive ces heures qu’mes gars paument
J’tiens le livre de ceux qui meurent jeune au sein d’une immense mégapole
Demain ça tiens du reflet de flamme endoctriné, on remet les mots sur les femmes
Chaque putain de jour j’dois dire pourquoi ces mots dans mes phrases
Qu’ils aillent mourir, suffirait qu’ils prennent tous nos problèmes à la base
On était tous des anges à l’école, le diable est apparu en cherchant du taf quand on a serré la pogne à Eole
Refrain
J’vend mes rimes comme un savon
On sort des tripes tout ce qu’on vit et c’que nous savons
J’applique l’intelligence du turf dans mon giron
Y’a pas d’putes et pas de places pour les caves que nous bravons
Et pour ça, j’vend mes rimes comme un savon
Lâche des bombes sur des vinyls que nous gravons
J’applique l’intelligence du turf dans mon sillon
C’est plein d’groupes ici c’n’est que du cœur que nous vendons
Et pour ça, j’vend mes rimes comme un savon
Pourquoi raconter qu’on est un chien quand on ne l’est pas
Une vie de félin, y’a que la lune qui entend mes pas
J’suis exalté, j’veux le dire au monde le temps s’échappe
Son bruit est erroné si on le mesure aux montres
J’suis acerbe mais j’dois rien aux marquis et aux contes
Aux bourges et aux brefs, aux trust et aux pompes mon moral bouge pas
En fonction du pognon dans mon compte
J’fais mon grain avec la qualité d’écriture de mon conte
Si c’est naze le désert m’attend pas le choix j’affronte plan de ma tente
Survie avec la pierre et la fronde, y’a plus de confiance, je sais
Ma méfiance, elle foire tout tant de fois trahi désormais j’vois des Juda partout
J’envie les p’tits insouciants plantés devant le cartoon rêvant d’exploits comme
Muhammad Ahmed à Cartoum si je brille encore une fois le dernier barreau de nom
J’ai regardé, ce n’était pas la dernière cartouche, j’fais au feeling on serre la seconde présente
J’suis venu le clamer et le réciter par la présente
Mortifié par la folie de mon espèce montre j’suis bien un animal car cet MC est devenu un monstre...
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