Reprends le rythme à mon goût
Fais de cet instant un égout
Une sorte de canalisation
Qui jette mon pire vers l'océan
Reprends tout au commencement
Avant l'homme et la trahison
Et la pomme et le déracinement
Reprends cette entreprise de démantèlement
Fais de moi une colonie
Sur la terre des bannis
Explique-moi les tours des amendements
La loi est faite pour les commandants
Recommence ta transe
Comme un derviche bourré
Ou encore qui a trop fumé
Et ne me fais pas croire
Qu’une danse mène aux dieux
Alors que la danse est un adieu
Relance ta machine écrasante
D’amours épuisantes
Qui sentent les lits mal rangés
Et les draps mal lavés
Relance ta haine de guerre
Celle qui mène à l'enfer
Mais ai-je un jour mentionné le paradis
Alors que la joie râle
Et que le mal rit
Reprends ton alphabet
Recompose les mots
Détruis tes pensés
Tu sonnes faux
Tu pousses à gerber
Prends le temps
Quelquefois
Quelquefois
Le temps te prend
Alors, seulement, je te surprends
Un corps
Un tort
Un port
Un fort
Un sort
Une odeur
Une douleur
Une stupeur
Une lourdeur
Une torpeur
Reprends je te dis
Et redéfinis-toi
Cette fois-ci
Loin de tes cons-plexes
Des tes accents circonflexes
De tes gueux
De tes sexes
De ton infamie
Qui me vexe
Reprends-toi
Avec mon poison
Je te condamne à l'agonie
Aux éternels tourments
Je te plante mes maux
Telle une aiguille en pleine veine
Et je t'offre ma dépendance
Tu perdras haleine ....
Fais de cet instant un égout
Une sorte de canalisation
Qui jette mon pire vers l'océan
Reprends tout au commencement
Avant l'homme et la trahison
Et la pomme et le déracinement
Reprends cette entreprise de démantèlement
Fais de moi une colonie
Sur la terre des bannis
Explique-moi les tours des amendements
La loi est faite pour les commandants
Recommence ta transe
Comme un derviche bourré
Ou encore qui a trop fumé
Et ne me fais pas croire
Qu’une danse mène aux dieux
Alors que la danse est un adieu
Relance ta machine écrasante
D’amours épuisantes
Qui sentent les lits mal rangés
Et les draps mal lavés
Relance ta haine de guerre
Celle qui mène à l'enfer
Mais ai-je un jour mentionné le paradis
Alors que la joie râle
Et que le mal rit
Reprends ton alphabet
Recompose les mots
Détruis tes pensés
Tu sonnes faux
Tu pousses à gerber
Prends le temps
Quelquefois
Quelquefois
Le temps te prend
Alors, seulement, je te surprends
Un corps
Un tort
Un port
Un fort
Un sort
Une odeur
Une douleur
Une stupeur
Une lourdeur
Une torpeur
Reprends je te dis
Et redéfinis-toi
Cette fois-ci
Loin de tes cons-plexes
Des tes accents circonflexes
De tes gueux
De tes sexes
De ton infamie
Qui me vexe
Reprends-toi
Avec mon poison
Je te condamne à l'agonie
Aux éternels tourments
Je te plante mes maux
Telle une aiguille en pleine veine
Et je t'offre ma dépendance
Tu perdras haleine ....
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