J’ai fait tourner la vie comme un manège
Je l’ai étourdie maintenant elle me piège
J’ai osé lui piquer ses petits ballons
Que j’ai crevé à cœur joie comme une enfant
Je lui ai arraché les cheveux puis j’ai couru
Je me suis cachée comme un chat gris au bout de la rue
Elle était chiante, elle n’arrêtait pas de râler
Je voulais qu’elle se taise pour que je puisse parler
Alors je lui ai filé un coup de pied là où j’ai pu
Et puis je voulais la consoler enfin j’aurai du
Elle n’arrêtait pas de s’acharner sur les gens qui rêvaient
Alors avec une force folle les pneus de son vélo, j’ai crevé
Là elle avait vraiment la rage, ah le saccage
!
Elle s’est jetée sur moi de toute son expérience
Elle s’est jetée sur moi de toute son expérience
Elle me prit mes poupées, mes jouets et toutes mes danses
Elle alla se plaindre au temps
Il est bête et trop con
Il lui accorda toutes ses faveurs
Elle me prit beaucoup en quelques heures
Et j’ai su, comme ça, juste en jouant, que les mères ce n’est pas si
prospères
Et que les pères c’est presque aussi dur qu’un bout de fer
Et j’ai même appris que rien ne dure à jamais ni une étoile, ni une
poupée
J’avais pleuré et j’ai même dormi avec le hoquet
Je me suis caché dans les bras du rêve
Là bas, au moins, personne ni rien ne crève
Et depuis la vie fait la gueule
Elle trouve qu’elle est trop seule
Tant pis pour sa bêtise
Elle n’avait qu’à nous rester soumise
Et dans nos bras, elle aurait tourné comme dans un manège
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