Voilà encore une page blanche, encore un texte soupir, encore un aveu ténu discret au milieu d’une foule étrangère quasi-hostile, une envie d’expiration accompagnée d’un habituel sentiment d’étouffement : des interrogations, des tas d’interrogations et une évidente certitude de l’absence de tout réponse possible et imaginable, une envie de fuite en avant et une gravité quasi-tragique qui vous cloue à votre chaise, à ta putain de chose ? Qui êtes-vous pour que je vous vouvoie ? si je considère que vous êtes mon autre et que c’est comme ça je dois vous avouer que je n’éprouve pas plus d’estime pour vous que pour moi que pour un chat d’égout et puis quoi allez-vous faire foutre c’est mon droit ? Ne se branle-t-on pas partout en affirmant que c’est la liberté d’expression et que c’est le moment où jamais ? Oui, là, maintenant ou jamais qui peut garantir de quoi sera fait demain, nous avions fait la révolution et jusqu’à ses premières déceptions nous l’ignorions ! Demain, cela pourrait être sanguinaire, violent, agressif, criard, con et vide à la fois alors pourquoi ne pas profiter et dire ce que demain me sera interdit ! Mais quelle barge cette moeuf, elle déconne ou quoi va te faire foutre tu veux dire que tu ne te respectes pas !??? Et bien dis-le c’est tes affaires !!! Laisse-nous respirer !!
Mais qu’est-ce que vous êtes Cons bordel de putain de merde, Cons parce que si je ne me respecte pas c’est que je ne vous respecte pas ! Mais qu’est ce qui a fait que je ne vous respecte pas ? Que je ne me respecte pas ? C’est que vous êtes le système et que le système est beaucoup plus fragile, beaucoup plus attaquable, beaucoup plus ébranlable s’il n’était pas en vous, s’il ne trouvait pas refuge dans vos intestins pourris pleins de vermines !!!
Et je n’ai pas ni le goût, ni à l’humeur à la poésie mais pourquoi offrirais-je du beau alors que la beauté est dehors : des tonnes de poubelle amoncelées dans les rues et des valses de sachets noirs valsant dans les airs étreignant les pauvres costumes cravates happés à sauver leurs belles chaussures cirées, patiemment astiquées ! Mmm ça se voit qu’ils l’ont faite la Révolution et ils râlent ces gros cons ! Branleurs va et vous venez nous vendre vos beaux discours économico-sécuritaires et on vous suit en bon schizophrènes que nous sommes ! Et on vous croit, pire on vous soutient même des fois ! Putain et dire que nous sommes le chaos organisé dans des cadavres puants la frustration et le dégoût ! Mais pourquoi nous ne vous avons pas tué avant de la faire cette révolution ?
Nous aurions dû vous laisser habiter vo
s petites tombes couvertes de chiure des oiseaux avant de nous soulever ? Nous avions sous-estimé votre capacité au caméléonisme !!!
A me lire on dira quelle dingue, quelle mal élevée mais je vous emmerde par tous les diables et les bandes de Dieu, je vous EMMERDE !! et oui je vous emmerde aussi jeune et petite sois-je !!!!!! Comme personne n’a jamais osé emmerder un vieux, un ancien, vous nous faites chier avec vos faux discours et vos fausses décisions qui empestent les vieilles littératures poussiéreuses pleines d’acariens et surtout pleines de rien ! si vous deviez représenter le passage, la transition pourquoi ne nous avoir pas offerts quelques rameaux pour un sauvetage !! oui nous avions fait cette révolution, nous l’avions créées et vous râliez de nous voir quitter nos putains de PC et investir les rues, vous nous harceliez à coup de téléphones et nous mentions et nous disions que nous étions ailleurs mais en réalité nous étions là-bas ; là où l’Histoire Moderne et tant pis pour les bavures s’écrivait, nous écrivions avec les cris levés par les coups d’une matraque avide de chair humaine, nous écrivions quelques mots sur le ciel lourd de Tunis : Liberté, Dignité !!!! et maintenant vous voilà à sa place au dictateur, vous décidez de nous sans consulter nos envies ou nos désirs ! Comme lui vous vous acharnez à trouver des solutions à des problèmes que vous ne connaissez pas parce que le vrai problème est VOUS !
Ce gros gras grand dictateur, c’était vous ! et maintenant nous voilà face à face et vous voilà à sa place ! et nous, nous avons repris nos retranchements, nos cachettes et notre clandestinité, nous qui avons écrit l’Histoire nous revoilà anonymes et silencieux et râleurs en petits groupes dans des petits espaces que nous tentons encore et toujours et ce même après le 14 janvier de protéger de votre présence ventrue et vicelarde ! Putain je sais ce que nous sommes, nous sommes la génération, toute une génération « lolita » de Nabokov et votre suicide sera romanesque ! Il sera digne de l’une des plus adaptations du cinéma Humain sur les écrans des mémoires collectives ! Et votre suicide soulagera, libérera, calmera les tensions que nous continuons à cumuler après que vous ayez piqué comme des piques-poquets, l’air de rien, ce que nous avions silencieusement et en vous mentant organisé et préparer !
Ce n’est point là un réquisitoire, avec le diable il faudra savoir vendre son âme à défaut de pouvoir pactiser et c’est le cas est que nous ne pactiserons jamais ! Alors nous vendrons nos âmes comme nous l’avions déjà fait bien avant vous et vous savez ce qui vous attend dès lors !
La souris clignote comme si la page me réclamait d’autres mots mais je me sens déjà ailleurs et je retourne à ma bière et à ma clope de toute façon j’en i rien à branler advienne ce qui pourra : celui qui ne sait pas errer ne connaitra jamais le bonheur de retrouver le chemin … LOL gros cons ça veut dire que je ris de votre bêtise pire ça veut dire que je me paye vos têtes dégarnies !!
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