Cotonneux ce ciel gris et lourd qui pèse sur ma vie comme un souci en éternel retour et ce soleil cramoisi qui se dissipe au vent, me laisse figée comme un vieux pendule dans un salon ! Et cette terre meurtrie qui de ses racines m’obsèdent, faisant de mes nuits une errance d’ascète !! et ces présences silencieuses violeuses et castratrices s’acharnent à creuser mes cicatrices !!
Et ces étoiles qui vrombissent au premier coup de tonnerre, ont-elles appris les hymnes des pierres qui illuminent et les rêves et les chimères !!!
Absurde cette soi-disant communion, soudaine puis vilaine annonceuse de prochaines distorsions sur les branches dont les fruits pourris iront s’accrocher et dont les fleurs seront des roses prêtes à décorer le marbre froid recouvrant les corps que la vie a délaissés !!!
Boueuse cette chanson crapuleuse qui se voudrait panseuse des blessures infligées et qui ne sait au bout du compte que les plaies ré- ensanglanter !!! Scabreuse chanson qui mord le bide et vous ouvre le front ! Quelques sutures !!!!!!!!!!!!
Congestionnés sont les discours enflammés !! Le sang n’y circule plus et les écharpes de bois en reflux, l’auditoire en est couvert et le politicien prolifère une satisfaction adultère !!! Les maux circulent dans la cité et le docte dans sa tour installé, continue à théoriser ! Sophisme quasi chiite, une sorte de transe verbale placide qui fait du peuple une étendue aride, une sorte de laboratoire-dépotoir où certains s’amusent à jeter tous les déchets des échecs historiques avérés !!!
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